
22 Juil De la destruction à la détermination : reconstruire l’avenir de la science
Fonds d’urgence et de reconstruction de l’Institut Weizmann des sciences
L’Institut Weizmann des Sciences : un phare de l’innovation
L’Institut Weizmann des sciences, l’un des établissements de recherche les plus prestigieux au monde, est un phare de la découverte scientifique qui s’engage à relever les plus grands défis de l’humanité grâce à une science guidée par la curiosité. Fondé par le Dr Chaim Weizmann, chimiste de renom et premier président d’Israël, l’Institut a toujours été un pilier de la vision sioniste, non seulement pour l’avenir d’Israël, mais aussi pour le progrès de l’humanité tout entière.
Situé dans la ville centrale israélienne de Rehovot, l’Institut accueille des scientifiques de renommée mondiale qui mènent des recherches de pointe dans les domaines du cancer, de la neurobiologie, de l’immunologie, de la physique, de l’intelligence artificielle et de la durabilité. La philosophie du Weizmann repose sur le recrutement des esprits les plus brillants, en leur offrant une liberté académique totale et en leur fournissant tout ce dont ils ont besoin pour mener leurs recherches au plus haut niveau. Cet esprit entrepreneurial et audacieux a permis des avancées révolutionnaires depuis près d’un siècle.
Aujourd’hui, l’Institut Weizmann se trouve à un tournant de son histoire et a besoin de votre soutien de toute urgence.
Aux premières heures du 15 juin, la République islamique d’Iran a lancé des missiles balistiques directement sur l’Institut Weizmann des sciences. Deux de ces missiles ont frappé des bâtiments de recherche sur le campus Weizmann, dans une tentative cynique de paralyser l’avenir scientifique d’Israël et d’attaquer un centre mondial du savoir, de la science et du progrès. Cet acte d’agression sans précédent a délibérément visé l’Institut Weizmann et causé d’énormes dégâts à nos installations de recherche et d’enseignement, ainsi qu’aux logements étudiants.
Nous sommes profondément reconnaissants qu’il n’y ait eu aucune perte humaine, mais les dégâts matériels sont considérables. Cinq bâtiments de recherche importants ont été endommagés, des équipements essentiels ont été détruits et des échantillons biologiques irremplaçables, dont certains avaient nécessité des années de collecte et constituaient la base d’études en cours, ont été perdus. Parmi les 270 groupes de recherche actifs de l’Institut, 52 laboratoires, soit près d’un cinquième de l’ensemble des activités scientifiques, ont été paralysés, certains pour une période prolongée, et un certain nombre d’entre eux mettront des années à redevenir pleinement opérationnels. Le coup porté aux sciences de la vie a été particulièrement sévère, avec près de la moitié de toutes les activités de recherche dans ce domaine ont subi des dommages directs et importants. Des années de travail scientifique minutieux ont été réduites à néant en quelques instants, et les connaissances perdues ne constituent pas seulement une rupture dans la dynamique scientifique de l’Institut, mais aussi un revers pour le progrès scientifique mondial et pour les avancées futures susceptibles de bénéficier aux générations à venir.
Les logements des étudiants étrangers ont également été touchés, obligeant les chercheurs et leurs familles à déménager. L’ensemble du corps enseignant et des étudiants ont été profondément bouleversés, mais ils restent forts, déterminés et unis dans leurs efforts de reconstruction.